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La technologie Blockchain, au-delà du Bitcoin

- Auteur : Jean-Christophe
- mar 24 janvier 2023
- Actualités
La technologie blockchain Au-delà du Le Bitcoin et des cryptos. On entend depuis quelques années parler de la blockchain, des crypto-monnaies ou encore de crypto-actifs. Les monnaies numériques sont régulièrement sur le devant de la scène, soit parce qu’elles enthousiasment les initiés toujours plus nombreux qui croient en ce nouvel Eldorado, soit parce qu’elles sont au cœur de scandales retentissants comme dernièrement l’affaire FTX, ex-deuxième plateforme de cryptos au monde. Celle-ci s’est effondrée en quelques jours, entraînant dans sa ruine, celle de nombreux détenteurs de cryptos et générant un creux de valorisation de l’ordre de 240 milliards de dollars sur les marchés éponyme.
Cependant, ce que le quidam perçoit de l’iceberg crypto est bien loin de couvrir ne serait-ce qu’un dixième de ce que représente déjà les crypto-monnaies dans le monde. La technologie blockchain et les cryptos, au-delà du bitcoin et de quelques monnaies-phares, ce ne sont pas que des actifs éthérés (parmi elles certaines ne sont que du vent cependant), dont les valorisations délirantes sont suivies de chutes retentissantes. Ce sont en réalité les futurs piliers de l’économie et de l’information dans le futur proche.
Cependant, ce que le quidam perçoit de l’iceberg crypto est bien loin de couvrir ne serait-ce qu’un dixième de ce que représente déjà les crypto-monnaies dans le monde. La technologie blockchain et les cryptos, au-delà du bitcoin et de quelques monnaies-phares, ce ne sont pas que des actifs éthérés (parmi elles certaines ne sont que du vent cependant), dont les valorisations délirantes sont suivies de chutes retentissantes. Ce sont en réalité les futurs piliers de l’économie et de l’information dans le futur proche.
Le grand public ne connaît pour ainsi dire que le Bitcoin. Le Bitcoin, qui est à l’origine des crypto-monnaies, possède sa propre blockchain. Elle est basée sur un mécanisme de transaction appelé La « Proof-of-Work » (PoW), ou preuve de travail. C’est un système de validation et de sécurisation qui permet d’implémenter les transactions au sein de la blockchain, qui est en quelque sorte le canal par lequel transitent les données. Ces flux regroupent aussi bien de simples transactions de Bitcoins de gré à gré que la création monétaire de ces mêmes Bitcoins. Celles-ci nécessitent beaucoup de ressources pour fonctionner, ce qui engendre de nombreuses critiques à l’heure ou les ressources énergétiques sont comptées. D’autres système de validation sont en cours de développement comme la preuve d’enjeu ou « Proof of stake ». Ils sont moins gourmands en ressources, car la blockchain évolue sans cesse.
Il faut bien comprendre que la blockchain est une technologie qui vient se greffer à Internet, formant ainsi une version Web 3.0, c’est à dire une version étendue avec de nouvelles fonctionnalités. Le Web 3.0 est concrètement une évolution d’Internet dans laquelle viennent s’agréger « 2 couches supplémentaires » : les circuits économiques virtuels complexes liés à la blockchain, dont le « smart contract » (suite d’instructions codées dans les transactions) est la base, et la possession d’actifs numériques infalsifiables.
Jusqu’à présent sur le Web 2.0, on pouvait lire / écrite de nouveaux contenus et également interagir. Mais avec l’arrivée du 3.0, on ajoute un paramètre. Il s’agit de la possession de contenus propriétaires et inviolables. En d’autres termes, grâce à la technologie blockchain, vous devenez propriétaire des actifs que vous créez, que ce soient des images, des textes, des vidéos, des NFTs ou tout autre actif détenu, car tout cela est traçable et les données créées et échangées sont réputées inviolables.
Jusqu’à présent sur le Web 2.0, on pouvait lire / écrite de nouveaux contenus et également interagir. Mais avec l’arrivée du 3.0, on ajoute un paramètre. Il s’agit de la possession de contenus propriétaires et inviolables. En d’autres termes, grâce à la technologie blockchain, vous devenez propriétaire des actifs que vous créez, que ce soient des images, des textes, des vidéos, des NFTs ou tout autre actif détenu, car tout cela est traçable et les données créées et échangées sont réputées inviolables.

Les usages sont multiples. Les plus avisés d’entre nous investissent déjà dans des actifs d’avant-garde comme l’immobilier crypto, qui n’est autre qu’une version actualisée de l’immobilier papier, communément appelé « pierre papier ».
Grâce aux « smart contacts » intégrés dans les transactions, vous pouvez par exemple acheter un jeton (actif numérique propre à une blockchain et échangeable) qui représente des parts d’immeuble. En effet, si vous divisez un immeuble en 100 parts ou jetons et que vous en détenez 10, vous encaisserez 10% des loyers perçus sur ce bien. En réalité, certainement moins de 10%, car les impôts exigeront que les développeurs blockchain ajoutent au « smart contract » quelques lignes de code qui prélèveront automatiquement à la source 1% ou plus de vos dividendes, bien entendu. Vous pouvez d’ailleurs acheter des parts de biens immobilier aux USA si vous le souhaitez, à partir de 50 $, à cette adresse /realt.co/

On peut faire bien d’autres choses avec les « smart contracts » sur la blockchain. Les « smart contract » sont en fait des programmes conditionnels qui s’exécutent automatiquement. Pour schématiser, un « smart contract » s’exécute de la sorte :
Pour un billet réservé pour assister à un concert, cela donnerait la chose suivante :
Beaucoup de secteurs sont concernés par les « smart contracts ». en voici quelques uns :
De très grands groupes travaillent déjà avec des blockchain. C’est le cas de
Comme vous le voyez, on est loin de l’image d’Épinal d’un univers crypto qui ne serait qu’un outil de spéculation et une arme aux mains de groupes mafieux qui s’en servent pour blanchir l’argent sale. La blockchain et les cryptos, ce sont les échanges et les moyens de communication dans l’économie de demain. Combien de personnes comprennent que ce monde en plein développement sera leur quotidien dans quelques années ? Pour l’instant très peu.
Si la condition A se réalise, alors il exécute la réponse A+. Si elle ne se réalise pas, il exécute la réponse A-.
Pour un billet réservé pour assister à un concert, cela donnerait la chose suivante :
Si le concert a lieu (A) le billet est débité de votre compte (A+). Si le concert est annulé, le billet n’est pas débité de votre compte (A-)
Beaucoup de secteurs sont concernés par les « smart contracts ». en voici quelques uns :
- Contrats d’assurance
- Voyages (SNCF par exemple)
- Locations
- Nuits d’hôtel
- Obsèques
- Prêts et emprunts
- Actes notariés (métamorphose du métier de Notaire)
- Comptabilité (métamorphose du métier d’expert-comptable)
- Les bulletins de salaire (disparition programmée des services paye dans les grandes entreprises)
- Remises sur achats en ligne
- Remises sur volume, etc.
De très grands groupes travaillent déjà avec des blockchain. C’est le cas de
- Carrefour > IBM Food Trust et Hyperledger (traçabilité)
- Microsoft > Azure blockchain (services)
- LVMH / Prada / Cartier > Aura Blockchain (traçabilité)
- BMW > Coinweb et la BNB Chain (fidélisation client et webmarketing)
Comme vous le voyez, on est loin de l’image d’Épinal d’un univers crypto qui ne serait qu’un outil de spéculation et une arme aux mains de groupes mafieux qui s’en servent pour blanchir l’argent sale. La blockchain et les cryptos, ce sont les échanges et les moyens de communication dans l’économie de demain. Combien de personnes comprennent que ce monde en plein développement sera leur quotidien dans quelques années ? Pour l’instant très peu.
On perçoit toutefois les avantages d’une telle technologie. Rapidité d’exécution des « smart contracts », donc accélération de l’économie ; traçabilité des transactions, des matériaux et des produits ; inviolabilité ; résilience ; développement de nouveaux métiers, donc de nouvelles richesses ; couplage avec la robotique, ce qui permettra de développer de nouvelles constructions plus rapidement sur terre et dans l’espace et mettra fin à certaines tâches épuisantes pour les hommes, etc. C’est donc un tournant majeur dans l’évolution de l’humanité qui se dessine.
Mais on en perçoit aussi les inconvénients et ils sont de taille. Je n’en dis pas davantage, je les développerai dans un prochain article dédié aux « smart contracts », à l’évolution de l’univers crypto et aux questions éthiques et politiques qui vont se poser dans les décennies à venir dans ce contexte « métamorphique ».
Mais on en perçoit aussi les inconvénients et ils sont de taille. Je n’en dis pas davantage, je les développerai dans un prochain article dédié aux « smart contracts », à l’évolution de l’univers crypto et aux questions éthiques et politiques qui vont se poser dans les décennies à venir dans ce contexte « métamorphique ».